[Bilan 2018] Films
Cette année a été une année à films !! Je m'étais lancée moi-même un défi que j'ai lamentablement échoué à relever, à savoir : voir un film et en écrire un article chaque semaine. Le fait est que j'ai sans doute presque réussi à voir les 52 films, mais niveau écriture des articles ça a coincé un peu haha. En effet, il n'y a "que" 37 articles sur les films vus cette année. Je vous ai épargné certaines bouses cela dit, parce que mes choix n'ont pas toujours été formidables, et pour certains autres c'est simplement un gros manque de temps.
Comme pour tout, je me passionne parfois pour un thème, et n'ayant aucune contrainte de challenge pour les films, cela s'en est ressenti. Avec une grosse période hispanophone, même si je ne parle pas du tout l'espagnol j'aime les sonorités de cette langue. Et Netflix m'a permis de découvrir des petites perles hispanophones. Je pense à l'agent secret loufoque mais efficace Anacleto par exemple, un film dont je n'attendais rien du tout mais qui m'a beaucoup plu par son humour. El Alien y Yo avec son espagnol mexicain est également à très drôle et touchant à la fois. La saga historique Palmiers dans la neige mérite également le détour (un détour de 3h tout de même) avec une ambiance de lourds secrets de famille qui ressurgissent. Dans le genre émotions brutes et monde sauvage, j'ai vraiment aimé Le phare aux Orques, qui mélange nature sauvage, amour et reconstruction de l'âme. Même si j'ai été moins séduite par le perturbant 7:19 mexicain et pas convaincue par le chilien La nuit du sanglier carrément déstabilisant, j'ai été contente globalement de mes choix, et ma liste Netflix de films en espagnol reste assez bien fournie pour cette nouvelle année qui commence !
Vous aurez également noté je pense, un certain engouement pour les films de ballon rond vers l'été 2018. Là aussi on retrouve de l'espagnol et du portuguais brésilien et de l'humour à gogo !! Fe de Etarras et ses terroristes paumés mais hillarants est à mourir de rire. Et l'histoire de la coupe Jules Rimet perdue au Brésil nous est contée dans Jules & Dolores avec un humour un peu décapant. Le classique Shaolin Soccer m'a ravie également, avec ses scènes délirantes et son histoire positive. Et je recommande Lusers pour son coté hilarant, des footeux perdus dans la jungle c'est a priori mal parti, mais ce film m'a beaucoup amusée !
J'ai eu aussi une grosse période de films de courses automobile, allez savoir pourquoi, je ne maitrise pas moi-même ces pulsions cinématographique haha. Bref, cela a commencé avec Rush, que j'ai trouvé très bien, fort en émotions et visuellement bien fait. J'ai trouvé le documentaire Senna très injuste mais également plein d'émotions pour qui se souvient de sa mort tragique. Le documentaire Williams sur Frank Williams est certainement lui aussi incomplet, mais je ne connaissais pas du tout l'homme donc je n'ai pas eu de soucis de ce coté là. J'ai trouvé bien que l'accent soit mis sur sa défunte femme qui a fait énormément pour la réussite de son mari. Mais la plus jolie découverte de ma période bagnoles est un film devant lequel je m'attendais à m'ennuyer fermement. Il s'agit de Grand Prix de Fankenheimer, avec Yves Montand, ce qui m'avait décidée à le voir d'ailleurs. Je me suis retrouvée embarquée dans l'histoire de ces pilotes, de la même manière que Palmiers dans la neige m'avait scotchée au temps des colonies.
Pour terminer ce bilan cinéma, mes plus gros coups de coeurs de cette année sont :
All is Lost : Je vous conseille vraiment ce films improbable qui joue avec nos nerfs tout en finesse, sans aucun dialogue. Mais avec Robert Redford tout de même.
Il est de retour : Dans un style humoristique très satirique, le film nous dépeint un monde qui par ses douleurs d'aujourd'hui serait quasiment prêt à accueillir le démon du passé. Une comédie grinçante qui fait un peu mal par son réalisme.
Grand Prix (1966) : Une année de compétition de F1 dans l'ambiance mortelle des années 60. Une année à suivre 4 pilotes, personnages attachants qui se débattent avec leur vie, leurs états d'âmes, leurs peurs et leur désir de gagner.
Swiss Army Man : Aux confins du monde des films loufoques il y a ce film. Ce film qui raconte avec poésie comment un cadavre ramène un dépressif sur le chemin de la vie... Un pari osé, mais réussi. J'admire.
Votre année film a été comment ? Belles découvertes ou déceptions ? Les deux sans doute, n'hésitez pas à me conseiller vos films préférés en commentaire, je compte retenter en 2019 d'écrire sur 52 films !! (et donc il faudra que je les regarde, cela va de soi)