[Livre] Mémé dans les orties
Auteur : Aurélie Valognes
Année : 2014
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Pour commencer à causer de ce livre, il faut parler de sa couverture. Ce qui me décide ou pas à lire un livre, en dehors de son titre, c'est sa couverture. Et celle là ma faisait furieusement penser à une célèbre marque de saucisson, et le saucisson, c'est les apéros, c'est l'été, c'est la vie. C'est bien joué, parce que je n'avais pas entendu parler de ce livre et je ne l'aurais pas remarqué parmis les autres dans le rayon sans cette couverture ^^ Alors bien sûr ce coté positif pour moi peut avoir l'effet inverse sur d'autres, mais moi je l'ai trouvé cool cette couverture. Même si concrètement je n'ai pas trouvé de lien avec le contenu du livre, il n'est nullement fait mention de saucisson dans l'histoire, des cornichons oui, mais du saucisson non. Mais malgré le manque évident de saucisson dans l'intrigue, le livre est très sympa.
L'histoire est assez simple, même si au départ j'ai eu un peu de mal à m'attacher au personnage principal. C'est assez couillon, mais voilà, Ferdinand est aigri et méchant et moi en été je ne suis qu'amour et bonne humeur. Du coup je ne me suis pas investie de suite dans ses actions, on pourrait dire que je ne l'ai pas compris de suite. Cet homme, certes vieux et seul, avait à mes yeux bien cherché cette solitude et je ne comprenais pas ce besoin de "faire chier le monde". Heureusement, le roman est assez rapide à developper l'histoire et son personnage central, et je me suis vite rendue compte que Ferdinand a simplement de grosses lacunes dans l'expression de ses sentiments, mais qu'il n'en manque aucunement. Les personnages qui entourent Ferdinand sont principalement féminins et le haïssent. Il faut dire que Ferdinand met un point d'honneur à se faire detester de tous. Il le dit lui-même, c'est plus simple à gérer comme ça... Il n'aime que sa chienne Daisy. Et c'est d'ailleurs ce point "faible" que la vie va exploiter car Daisy disparue, il y a une place à prendre dans le coeur de Ferdinand. Et dans son immeuble il y a deux femmes qui seront bien décidées à la prendre. Une mamie un peu geek et fort sociale et une petite fille bien en avance pour son age. Si ces deux personnages ne sont pas très innovants, ils sont en revanche extrêmement sympathiques. Chacune avec un style bien particulier auront un rôle a jouer dans l'ouverture de Ferdinand aux autres. Je vous laisse découvrir vous-même le reste de l'histoire...
En bref, c'est un petit livre très facile à lire, plein de bons sentiments malgré la pseudo-malveillance affichée de Ferdinand. Il conviendra aussi bien à une belle soirée d'été qu'à un cocooning d'hiver, thé chaud à portée de main.